La Maçonnerie ▷ GUIDE de construction et PLANS de (…)

La Maçonnerie

Bruno

Le soubassement est en maçonnerie

Début Janvier 2007 : le terrassement est terminé

Vue d’ensemble au début de la construction

Il suffit de ne penser à rien, et on soulève des montagnes. J’exagère un peu mais ce terrassement a été bien pénible. J’ai tout fait avec mes petites mains, une bêche et une brouette. Soir en tout une bonne dizaine de m3 de terre, environ 20 tonnes de matière collante. Encore heureux que le sol fut humide et meuble à cette époque de l’année. La bêche pénétrait sans avoir à fournir des efforts démesurés. Toute cette terre retournée servira à remblayer le futur potager en terrasse. Une terre plane, meuble et profonde donc, idéale pour mes futures plantations. Les terrasses seront réalisées avec des rondins de Châtaignier, solides et résistants aux insectes et champignons.

Fin-Janvier 2007 : on commence les fondations

J’ai réalisé les murs en parpaings classiques qui sont alignés sur de simples semelles filantes, sur une hauteur de 1m pas plus. Donc une charge relativement faible qui n’impose de grosses fondations. Les semelles font une largeur de bêche sur 30 cm de profondeur.

La semelle est ferraillée bien sûr mais pas avec du ferraillage de semelle (trop large) mais avec le même ferraillage 10x10 que les poteaux. Le ferraillage vertical des poteaux a été solidarisé avec le ferraillage horizontal de la semelle.

Féraillage des fondations avant coulage (vue d’ensemble)
Dans les angles, il y a une technique à respecter pour le recouvrement des tors



Des tonnes de matériaux à monter en haut du jardin

Pour les murs, du parpaings ciment de 20. Quand on enterre un ouvrage, le béton est le seul matériau adéquat.

La jardin est dans une pente de 25% environ. La cabane est en haut du jardin soit un dénivelé de 10m. Vu la quantité de matériaux à monter, cela fait une grosse quantité d’énergie pour un modeste homo-sapiens.

Pour l’occasion, je me suis acheté un micro-tracteur d’occasion (en copropriété avec mon voisin). Cela soulage énormément mes efforts.

Plateforme de fabrication du béton
Le béton frais est chargé dans la remorque dans des seaux
Bruno au déchargement des parpaings


Février 2007 : on monte les murs

La face Nord de l’abri est enterrée sur 1m de profondeur et surmontée d’un imposant enrochement. Heureusement l’enrochement prend lui-même appuie en profondeur ; ce qui évite un report de charge sur la terre et donc contre le futur mur. Mais par précaution, j’ai réalisé un mur hyper-rigides, avec poteaux tous les 1m50 et ceinturage, sans lésiner sur les dimensions. Les poteaux et le chainage sont solidaires de la semelle. Cela forme un cadre extrêmement rigidifiant.

Première rangée
Première rangée
2ème rangée
3ème rangée
4ème et 5ème rangée


J’ai placé un film de fondation alvéolée derrière la face Nord. Les alvéoles sortantes étant situées côté mur pour ménager le vide nécessaire au drainage et à la ventilation.

Dans l’idéal et avec une dose de courage supplémentaire, j’aurais pu réaliser un drainage périphérique au pied des murs, sous le niveau du dallage. Pour cela, j’aurais creuser une tranchée sur le pourtour extérieur de la cabane, avec un point bas pour l’évacuation, placer un drain agricole entouré de gravier + géotextile. Mais avec l’expérience, j’ai constaté que le film plastique est suffisant, le mur n’est jamais humide.

Coffrage linteaux et poteaux
Coffrage
Vue du sous-bassement et de la plate-forme aménagée avec un mur de soutenement en rondins de chataignier


Coffrage poteaux
Coffrage du chainage


Le guide de construction

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