Les classes de risque
Lorsque l’on désire apporter un certain cachet à son intérieur ou même à l’extérieur de son habitat, de son local professionnel ou autre, le bois apparaît comme l’une des solutions les plus pratiques, les plus économiques mais aussi parmi les alternatives les plus écologiques sur le marché des matériaux.
Toutefois, le bois est représenté par de nombreuses essences, qu’elles soient de la famille des feuillus, des résineux, des exotiques, des indigènes. Le bois, en plus de sa texture, de sa couleur, de sa résistance, de sa durabilité mais aussi de sa disponibilité, doit être choisi avec soin et toutes les applications ne se valent pas et ne correspondent pas aux mêmes besoins et attentes.
En vente, le bois a souvent été traité en profondeur car selon son lieu de provenance, le bois peut subit des dégradations comme se déformer, se fendre, se décolorer, etc. Le bois peut aussi avoir des propriétés fongicides, anti-acariens et insectes et contre toute autre attaque de xylophages ou champignons. Le bois est un excellent aliment pour les insectes et champignons, c’est pourquoi il a été déterminé ce qu’on appelle la durabilité du bois, à savoir sa résistance face à des agents de destruction biologiques. Pour faire le lien entre durabilité et son utilisation, il a été défini 5 classes d’emploi (ou de risque) qui évaluent les différents risques auxquels le bois est exposé.
Précautions d’utilisation
Pour ce qui est de la classe 3 (durabilité moyenne), ce sont souvent de bois soumis à une humidité supérieure à 20% et l’on retrouve ces bois en extérieur, sans aucun contact avec le sol ni la terre dans des menuiseries, des bardages.
On retrouve les applications des essences de bois de classe 3 dans toutes les pièces de construction ou toutes les pièces de menuiserie extérieures et verticales qui peuvent être soumis à des intempéries. Les risques biologiques concernant la classe 3 sont le pourrissement, les insectes et la présence de termites. Ce bois peut être soumis modérément aux intempéries en alternance avec des périodes sèches.
Quelques exemples de bois de classe 3
- Essences feuillus tempérées : chêne, noyer, châtaignier, robinier.
- Essences résineuses tempérées : cèdre, le Douglas, mélèze, le pin maritime, le pin sylvestre.
- Essences tropicales : kosipo, amarante, azobé, sipo, niangon, wengé, moabi, iroko, teck d’Asie.
Pour bien choisir ce bois, il faut prendre en considération toute les caractéristiques du bois, connaître ses applications, savoir ce que l’on souhaite ne faire et regarder les différents critères esthétiques, économiques, les contraintes d’aménagement.
Et pour une cabane, c’est bon le classe 3 ?
OUI, les essences de classe 3 peuvent être utilisées pour des abris et cabanes en bois ; et cela d’autant que ces constructions ne sont pas faites pour durer plusieurs dizaines d’années.
On peut utiliser le Douglas par exemple, pour la structure ou le bardage.
Par contre, pour les lisses basses en contact avec la maçonnerie et proches du sol, il faire très attention à la mise en oeuvre. Par exemple en interposant un film bitumeux contre les remontées capillaires.
Cependant, on s’interdira toutes utilisations en contact avec la terre, ou si l’humidité risque de s’installer durablement.
Pendant la conception de la cabane, on conservera en tête le principe de base suivant :
Il faut tout faire pour que l’humidité ne puisse pas pénétrer. Mais si elle pénètre, il faut tout faire pour ne pas la retenir.
